Si les parents ont le pouvoir d’influencer durablement les choix alimentaires de vos enfants et ils savent aussi à quel point un aliment « sain » peut apparaître comme peu attractif aux enfants. Et pourtant, le yaourt, à la texture crémeuse et aux goûts doux, plait aux enfants et a beaucoup d’atouts. Nous avons regroupé dans une infographie, les grandes raisons qui démontrent que le yaourt est l’un des aliments de choix pour vos enfants.
Le yaourt fait partie d’une alimentation équilibrée
La part des enfants dont les apports en calcium sont insuffisant augmente significativement aprés 2 ans. Il en est de meme pour les apports en vitamine D et en potassium. Et pourtant, ces 3 micronutriments sont apportés par le yaourt, qui est en effet une source importante de vitamine B12, riboflavine, calcium, iode, phosphore potassium et vitamine D3 (2).
De façon générale, l’étude NHANES a montré que le yaourt peut contribuer à une amélioration de la qualité du régime alimentaire durant l’enfance (1). Pour aller plus loin, les enfants qui consomment fréquemment du yaourt ont généralement un régime alimentaire plus sain, incluant plus de fruits et de céréales complètes, que ceux qui en consomment rarement.
Ces données Américaines sont confirmées en France par des données publiées récemment dans les Cahiers de Nutrition et Diététique.
Le yaourt est un faible contributeur des apports en sucres
Les produits laitiers se classent au troisième rang des contributeurs aux apports en sucres (9), à l’exception des apports en sucres totaux chez les jeunes enfants (deuxième rang). Ils contribuent proportionnellement plus aux apports de sucres totaux (12 à 22 %) qu’à ceux de sucres ajoutés ou libres (6 à 12 %), en raison de la présence naturelle dans le lait de lactose (un disaccharide), à hauteur de 4,5 g pour 100 ml. Le lait fournit 10 % des sucres totaux chez les enfants (expliquant cette place de deuxième contributeur) et 4,5 % chez les adultes, qui en consomment moins. Les yaourts et autres laits fermentés, fromages blancs et petits-suisses apportent de 5 à 11 % des sucres selon la classe d’âge et le type de sucres.
Par ailleurs, il est intéressant de noter que dans le cadre de la consommation de yaourt natures, les consommateurs français ont tendance à sous-estimer la quantité d’agent sucrant (sucre, miel, confiture…) qu’ils ajoutent. L’agent sucrant augmente l’appréciation du yaourt et serait donc en faveur d’une consommation plus régulière de ce type de produits. Néanmoins, afin de préserver l’intérêt nutritionnel des yaourts nature « sucrés maison », dans la mesure où des recommandations incitent à limiter l’apport de sucres, il est important que les consommateurs apprennent à contrôler la quantité ajoutée (8).
La consommation de yaourt a un impact positif sur la santé:
- Les consommateurs de yaourt ont moins de risques d’être en surpoids (2)
- La consommation de yaourt est associé à un profil d’insuline améliorée chez les enfants et adolescents (1)
- la consommation de yaourt est associée à une masse graisseuse moins importante, à un IMC plus faible et à un tour de taille plus petit
- Une consommation de yaourt est associée à une réduction de certains facteurs de risques cardiovasculaires (5)
- La consommation de yaourt est associée à une meilleure qualité de vie chez les garçons (6).
Le yaourt est une denrée alimentaire accessible, facile à digérer et savoureuse, qui fournit les nutriments importants aux enfants et aux adolescents, et fait donc partie intégrante d’un régime alimentaire équilibré et riche en nutriments lors du développement et de la croissance. Marette et al, 2014
Sources:
- Zhu Y et al. Eur J Nutr 2015;54(4):543–50.
- Keast DR et al. Nutrients 2015;7:1577–1593.*
- Williams EB et al. British Nutrition Foundation Nutrition Bulletin 2015;40:9–32.
- Azais-Braesco V et al. Nutr J 2017;16(1):6
- Moreno LA et al. Nutrition Reviews 2015;73(S1):8–14.
- Gopinath B et al. J Am Coll Nutr 2016;35(6):552–58.
- Marette A et al. Am J Clin Nurt 2014;99(5):1243S–7S.
- Saint-Eve A. et al, Cahiers de Nutrition et de Diététique. 2017 ; 52 (S1) : S81-S86
- Azaïs-Braesco V. et al, Cahiers de Nutrition et de Diététique. 2017 ; 52 (S1) : S58-S65.