Cependant, étant donné que l’intolérance au lactose autodiagnostiquée voire même diagnostiquée peut entraîner une limitation ou un évitement infondé des produits laitiers, l’intolérance au lactose peut par conséquent entraîner des carences en nutriments, comme un apport insu sant de calcium, et avoir des e ets néfastes sur la santé. (23, 24, 28-30)

Les recommandations nutritionnelles pour les intolérants au lactose

Pour atteindre leurs apports journaliers recommandés en nutriments, notamment en calcium, les intolérants au lactose peuvent consommer d’autres formes de produits laitiers tels que des fromages contenant peu voire pas de lactose, et plus spécifiquement des yaourts qui contiennent des bactéries vivantes qui améliorent la digestion du lactose contenu dans le yaourt. (24, 32)

Les intolérants au lactose peuvent également consommer des aliments contenant du lactose en petite quantité, jusqu’à 12 g en une prise ou jusqu’à 24 g (l’équivalent d’un ou deux bols de lait, respectivement), de préférence en quantités fractionnées tout au long de la journée, pendant les repas, sans déclencher aucun symptôme. (22, 33, 34)
La consommation régulière d’aliments contenant du lactose par les personnes digérant mal le lactose pourrait même donner lieu à une adaptation du côlon par le microbiote intestinal et leur permettre de tolérer davantage de lactose.14 Les aliments étiquetés sans lactose ou l’éviction totale des produits laitiers ne sont nécessaires que pour les rares nourrissons souffrant d’un déficit congénital de lactase. (6)

L’éviction complète d’une famille d’aliments de son alimentation peut entraîner des déséquilibres nutritionnels et avoir des conséquences importantes sur la santé.

*NMA (de l’anglais National Medical Association [association médicale nationale]), NIH, (de l’anglais National Institutes of Health [instituts américains de la Santé], organisme dépendant du Ministère de la santé et des services sociaux des États-Unis), l’EFSA (de l’anglais European Food Safety Agency, Autorité européenne de Sécurité des Aliments), WGO (de l’anglais World Gastroenterology Organization, Organisation mondiale de Gastroentérologie) et la FAO (de l’anglais Food and Agriculture Organization of the United Nations, Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture).

Références:

6. Vandenplas, Y et al. Asia Pac J Clin Nutr 2015;24 Suppl 1:S9-13.
14. Szilagyi, A. Nutrients 2015;7:6751-79.
22. Suarez, FL et al. N Engl J Med 1995;333:1-4.
23. Suarez, FL et al. Am. J. Clin. Nutr., 1997, 65 1502-6.
24. Suchy, FJ et al. NIH Consens State Sci Statements 2010;27:1-27.
28. Black, RE et al. Am J Clin Nutr 2002;76:675-80.
29. Heaney, RP. J Am Coll Nutr 2000;19:83S-99S.
30. Heaney, RP. J Am Coll Nutr 2009;28 Suppl 1:82S-90S.
31. EFSA Panel on Dietetic Products, EFSA Journal 2010;8.
32. 31. EFSA Panel on Dietetic Products, EFSA Journal 2010;8.
33. Bailey, RK et al. J Natl Med Assoc 2013;105:112-27.
34. EFSA Panel on Dietetic Products, EFSA Journal 2010;8.
36. WGO. World Digestive Health Day. 10 global diet and lifestyle tips on how to improve digestive health. May 29, 2012.
37. Muehlho, E et al. Milk and products in human nutrition, 2013.

Numerous studies suggest that beneficial bacteria, found in probiotics, exert their health effect through the modulation of the gastrointestinal microbiota. Here, Lisko et al. show specific modification in the microbial community after a short-term period of yogurt consumption.

Monitoring the gut microbiota after yogurt consumption

The gastrointestinal (GI) tract encloses the gut microbiome, the ecological community of microbes and their genome. More and more data suggest that health benefits associated with probiotics food such as yogurt involves the gut microbiome. However, the change of the microbial composition and diversity of the GI tract is poorly documented. Here, the searchers used three different molecular methods to determine microbial community after ingestion of 250 g of yogurt (0% fat) per day, for a period of 42 days. The gut microbiota was monitored weekly. A subject who had never consumed yogurt was included as a control.

 Yogurt appears to increase microbial diversity

After already 7 days, and more markedly thereafter, authors found that microbial communities clustered together for subjects consuming yogurt. They report that regular consumption of yogurt appeared to increase the numbers of Lactobacilli (a strain that naturally occurs in the gut but is also present in yogurt cultures). The microbial diversity appears to slightly increase with yogurt consumption in some subjects. Many recent studies have underlined the association between a greater microbial diversity and better health conditions (lower inflammation, lower risk of types 2 diabetes and obesity), so this could be an important finding. However, authors call for more research to characterize the effects of yogurt on microbial community structure and diversity.

To learn more, read the original article.

Source: Lisko D J et al. Microorganisms 2017,5:6.

Un diagnostic médical complet est particulièrement important car, lorsqu’il est réalisé, seulement 50 % des cas d’intolérance au lactose autodiagnostiqués sont confirmés. (20, 22, 23) En outre, l’intolérance au lactose perçue ou même diagnostiquée, constitue l’une des raisons de limiter ou supprimer les produits laitiers de l’alimentation, ce qui pourrait conduire à des carences nutritionnelles et impacter notre santé. (24)

Références:

 20. Marteau, A et al. Cahiers de nutrition et de diététique 2005;40:20-23.

21. Hermans, MM et al. Am J Gastroenterol 1997;92:981-4.

22. Suarez, FL et al. N Engl J Med 1995;333:1-4.

23. Suarez, FL et al. Am. J. Clin. Nutr., 1997, 65 1502-6.

24. Suchy, FJ et al. NIH Consens State Sci Statements 2010;27:1-27.

25. Crittenden, RG et al. J Am Coll Nutr 2005;24:582S-91S.

26. Luyt, D et al. Clin Exp Allergy 2014;44:642-72.

Dans l’intestin pendant la digestion, le lactose est habituellement fractionné en glucose et en galactose par la lactase. Cette enzyme se trouve dans la membrane de la bordure en brosse des entérocytes, qui sont les cellules absorbantes de l’intestin grêle. La lactase, codée par le gène LCT, devient physiologiquement moins active avec l’âge. (11)  Dans les cas de déficit congénital en lactase, une maladie génétique très rare (qui touche moins de 50 patients dans le monde, principalement en Finlande), l’activité de la lactase est considérablement réduite voire inexistante.1 Les nouveau-nés atteints de cette maladie peuvent présenter des symptômes comme des nausées, des crampes abdominales et des ballonnements, des vomissements, des flatulences, de la diarrhée, une déshydratation, des selles molles, une acidose métabolique, la présence de lactose dans l’urine et un abdomen distendu. Ces nouveau-nés doivent éviter totalement le lactose. (6,12)

Dans la population normale, l’activité de la lactase atteint son maximum à la naissance et commence à diminuer après le sevrage pour atteindre moins de 10 % du niveau avant le sevrage. Ce déclin normal est connu sous le nom de « non-persistance de la lactase ». Il est plus fréquent chez les personnes d’origine asiatique, africaine, sud-américaine, sud-européenne et aborigène d’Australie. Cependant, dans certaines populations d’ascendance nord-européenne (Scandinavie, Îles britanniques et Allemagne) qui continuent de consommer des produits laitiers à l’âge adulte, l’activité de la lactase est maintenue chez la majorité de la population.

Maldigestion du lactose et intolérance au lactose sont deux états différents

Lorsque l’activité de la lactase est réduite, une partie du lactose n’est pas digérée. C’est ce que l’on appelle la maldigestion du lactose. Le lactose non-digéré entre dans le côlon où il est digéré par le microbiote résident. Chez la plupart des personnes, cette maldigestion du lactose produit peu, voire aucun symptôme.

Cependant, pour d’autres individus, la fermentation bactérienne du lactose produit des gaz, augmente la durée du transit intestinal et la pression intracolique, provoquant le développement d’un ou plusieurs symptômes comme des ballonnements, de la diarrhée et des flatulences. C’est ce que l’on appelle l’intolérance au lactose. Par conséquent, l’intolérance au lactose est une maldigestion du lactose qui entraine un ou plusieurs de ces symptômes. (14) Cependant, ces symptômes peuvent également se produire pour d’autres raisons et ne sont pas spécifiques à l’intolérance au lactose. Ils peuvent être observés dans certains dysfonctionnements gastro- intestinaux comme le syndrome du côlon irritable, les maladies inflammatoires de l’intestin (maladie de Crohn et colite ulcéreuse) et l’intolérance aux FODMAP (de l’anglais Fermentable, Oligo-, Di-, Mono- Saccharides and Polyols ; qui sont des glucides à chaîne courte mal absorbés dans l’intestin grêle). Des facteurs psychologiques comme l’anxiété somatique, le stress et la dépression peuvent également provoquer l’apparition de ces symptômes. (15-18)

La malabsorption du lactose peut également se produire temporairement en cas de diarrhée infectieuse, de malnutrition, de radiothérapie, de lésions des muqueuses causées par une maladie cœliaque ou de traitement médicamenteux, et peut provoquer des symptômes similaires.19

Par conséquent, la présence des symptômes intestinaux précités ne conduit pas systématiquement à un diagnostic avéré d’intolérance au lactose.

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Références:

1. Misselwitz, B et al. United European Gastroenterol J 2013;1:151-9.

6. Vandenplas, Y. Asia Pac J Clin Nutr 2015;24 Suppl 1:S9-13.

11. Szilagyi, A. Can J Gastroenterol Hepatol 2015;29:149-56.

12. Swallow, DM. Annu Rev Genet 2003;37:197-219.

13. Adolfsson, O et al. Am J Clin Nutr 2004;80:245-56.

14. Szilagyi, A. Nutrients 2015;7:6751-79.

15. Deng, Y et al. Nutrients 2015;7:8020-35.

18. Ledochowski, M et al. Dig Dis Sci 1998;43:2513-7.

19. Usai-Satta, P et al. World J Gastrointest Pharmacol Ther 2012;3:29-33.

Le lactose est le sucre (ou hydrate de carbone) principal naturellement présent dans le lait et les produits laitiers, en quantité variable.

La lactase est une enzyme présente dans l’intestin grêle. Elle est nécessaire pour fractionner le lactose en glucose et en galactose, deux sucres simples.

Le glucose est la principale source d’énergie du corps, il est présent dans un grand nombre d’aliments.

À l’inverse, le lactose sera la seule source de galactose au cours de la vie. Le galactose est un composant de plusieurs macromolécules (cérébrosides, gangliosides et mucoprotéines), il possède diverses fonctions biologiques et joue un rôle dans les processus neuronaux et immunologiques. Il est également un composant des molécules qui sont présentes sur les cellules sanguines et qui déterminent les groupes sanguins ABO. (2)

Le lactose est un nutriment essentiel pendant l’enfance

Le lactose est un substrat indispensable, comme le montre la composition du lait humain, qui contient 7,2 % de lactose et qui pourvoit jusqu’à 50 % des besoins énergétiques d’un nourrisson, alors que le lait de vache ne contient que 4,7 % de lactose et qu’il ne pourvoit que jusqu’à 30 % des besoins énergétiques d’un nourrisson. (3,4)

Le lactose est un nutriment utile

Lorsque le lactose n’est pas digéré dans l’intestin grêle, il peut être utilisé comme nutriment par le microbiote intestinal (la population de microorganismes qui vit dans le tube digestif). (5) Les bactéries produisent leur propre lactase, qui digère le lactose et génère la production d’acides gras à chaîne courte (acétate, propionate, butyrate) et de gaz (hydrogène, dioxyde de carbone, méthane). Les acides gras à chaîne courte sont utilisés localement comme source d’énergie par le microbiote intestinal et systémiquement après leur absorption, ils sont transportés vers le foie. Le lactose non digéré et les autres sucres du lait permettent également de favoriser la croissance des bifidobactéries, des bactéries bénéfiques pour la santé. (6)

Selon des études plus récentes, le lactose pourrait également jouer un rôle dans l’absorption du calcium et des autres minéraux, comme par exemple le cuivre et le zinc, en particulier pendant l’enfance. (9, 10) Des études complémentaires seront nécessaires pour confirmer cette hypothèse.

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Références:

1. Misselwitz, B et al. United European Gastroenterol J 2013;1:151-9.

2. Lukito, W et al. Asia Pac J Clin Nutr 2015;24 Suppl 1:S1-8.

3. Vandenplas, Y Asia Pac J Clin Nutr 2015;24 Suppl 1:S9-13. 4.

4. Venema, K et al. International Dairy Journal 2012;22:123-40. 5.

5. He, T et al. Eur J Clin Invest 2008;38:541-7

6. Vandenplas, Y et al. Asia Pac J Clin Nutr 2015;24 Suppl 1:S9-13.

9. Kobayashi, A et al. Am J Clin Nutr 1975;28:681-3.

10. Ziegler, EE et al.  J Pediatr Gastroenterol Nutr 1983;2:288-94.

L’évaluation nutritionnelle du lien entre l’alimentation et la santé se fonde habituellement sur les constituants alimentaires individuels ou les nutriments pris séparément. Cette approche réductrice, qui attribue à chaque nutriment un effet sur la santé, n’explique que partiellement certains des écarts constatés entre l’effet sanitaire prévu d’un aliment sur la base de son contenu nutritionnel et son effet réel quand il est consommé dans un produit entier. Les aliments possèdent des structures complexes, tant du point de vue physique que nutritionnel, qui influencent la digestion et l’absorption et sont susceptibles d’interagir avec la matrice alimentaire, altérant ainsi les propriétés bioactives de nutriments d’une façon imprévisible si l’on se base sur leur étiquette nutritionnelle. Il est de plus en plus évident que ce constat s’applique à la matrice laitière, qui a d’ailleurs fait l’objet d’un séminaire de concertation d’experts internationaux. Ceux-ci sont parvenus à un consensus sur plusieurs aspects liés à la matrice des produits laitiers. Par exemple, malgré la forte teneur en acides gras saturés des matières grasses laitières, les experts ont convenu qu’il n’y avait pas de relation entre la consommation de produits laitiers et le risque de développer une maladie cardiovasculaire voire le diabète de type 2.

La matrice laitière, meilleure pour la santé que les nutriments isolés

Selon le rapport, il existe des disparités entre les effets métaboliques des produits laitiers entiers et les effets de leurs constituants isolés sur la masse corporelle, le risque de maladie cardiométabolique et la santé osseuse. Le rapport indique également que le lien entre les produits laitiers et la santé varie en fonction du sous-type de produit.  Les différences de méthodes de traitement et de structures laitières peuvent quant à elles stimuler les interactions au sein de la matrice laitière, modifiant ainsi les effets métaboliques de la consommation laitière. La valeur nutritionnelle des produits laitiers devrait se baser sur la biofonctionnalité de la somme des nutriments au sein des structures de matrice laitière.

Les auteurs appellent à poursuivre les recherches sur les effets sanitaires des produits laitiers entiers, en parallèle avec les effets sanitaires des nutriments pris séparément. Selon eux, les résultats obtenus permettraient alors d’établir des recommandations alimentaires qui tiennent compte de l’effet des aliments entiers sur la santé et non plus seulement d’une petite sélection de nutriments isolés au sein d’un aliment.

Pour en savoir plus, lisez l’article original.

Source:

Kongerslev Thorning T. et al. Whole dairy matrix or single nutrients in assessment of health effects: current evidence and knowledge gaps. American Journal of Clinical Nutrition. First published ahead of print April 12, 2017.

*Tanja Kongerslev Thorning, Hanne Christine Bertram, Jean-Philippe Bonjour, Lisette de Groot, Didier Dupont, Emma Feeney, Richard Ipsen, Jean Michel Lecerf, Alan Mackie, Michelle C McKinley, Marie-Caroline Michalski, Didier Remond, Ulf Riserus, Sabita S Soedamah-Muthu, Tine Tholstrup, Connie Weaver, Arne Astrup and Ian Givens.

The gut microbiota, a complex community of bacteria inside our gut, is more and more viewed as an important actor for health. Li Wen and Andrew Duffy, from Yale University School of Medicine, New Haven, investigated how yogurt can favorably affect the gut microbiota environment or microbiome and, consequently, health.

The importance of the diversity of the gut microbiota

The composition of the gut microbiota can be influenced by our diet. Recently, it was proposed that there is a gut microbiota “signature” could be one of the causes promoting intestinal inflammation and systemic low-grade inflammation, a condition that predisposes to type 2 diabetes (T2D) and obesity.

Numerous health conditions, such as obesity, insulin resistance, fatty liver disease, and low-grade inflammation seems to be more  frequently diagnosed in people with low diversity in the gut microbiota than in people with high diversity.  Yogurt contains a variety of beneficial bacteria, also named “probiotic bacteria”. These bacteria may  impact  the gut bacteria, providing health benefits .

You are what you eat!

More and more studies suggest that a high-fat diet can lead to intestinal dysbiosis which contributes in a loss of gut permeability and activates immune cells that promote inflammation. Fermented milk, such as yogurt, delivers a lot of  lactic acid bacteria to the gastrointestinal tract. According to the authors, they may modify the intestinal environment, improve gut permeability and decrease potentially harmful enzymes produced by the resident bacteria.

Some preliminary studies suggest that consumption of probiotic bacteria such as those found in yogurt could beneficially modify the gut microbiome environment, which in turn could positively impact the host metabolism and play a role in metabolic disorders prevention.

Consuming fermented foods, like yogurt, will at least temporarily bolster the living microbes transiting through the gut, and that is likely a good thing. The statement “you are what you eat” is particularly applicable to the gut microbiota, concluded Wen and Duffy.

Source: Li Wen, Andrew Duffy, Factors Influencing the Gut Microbiota, Inflammation, and Type 2 Diabetes, The Journal of Nutrition, Volume 147, Issue 7, July 2017, Pages 1468S–1475S,

La différence entre les aliments contenant des glucides peut être décrite par leur index glycémique. Pour faire simple, cet indice, qui va de 100 à 0, indique la vitesse à laquelle un aliment fait augmenter la glycémie (taux de glucose dans le sang). Le glucose a une valeur de 100, et plus un aliment est proche de ce nombre, plus il fait augmenter fortement la glycémie. En général, les valeurs des IG des aliments sont classées en trois catégories : IG faible (IG < 55), IG moyen (55 < IG > 70) et IG élevé (IG > 70).  Des recherches récentes ont démontré que les régimes à IG élevé sont associés à un risque accru de DT2. Le fait de choisir des aliments ayant un IG faible permet aux consommateurs de réduire l’IG de leur alimentation, ce qui est susceptible de diminuer le risque de développer le DT2.

Wolever a rassemblé et analysé 93 valeurs d’IG pour le yaourt dans la base de données correspondante (GI values of foods) publiée en ligne par l’Université de Sydney. Aucune d’entre elles ne se retrouvait dans la catégorie IG élevé, et la majorité (92 %) se retrouve dans la catégorie IG faible, que le yogurt soit sucré ou nature  (IG = 27 pour le yaourt nature et 41 pour le yaourt sucré).

La consommation de yaourt peut changer la donne

Pourquoi le yaourt a-t-il un IG faible ? L’auteur résume les raisons qui pourraient expliquer cet avantage. L’une des interprétations suggérées est le fait que, pendant le processus de fermentation, de l’acide lactique se forme et pourrait réduire la réponse glycémique en ralentissant la vidange gastrique. Une autre explication s’appuie sur la composition nutritionnelle du yaourt : son apport variable en protéines et en lipides, notamment, peut réduire l’index glycémique. La teneur en protéines a un effet plus marqué sur la diminution de la réponse glycémique que le taux de lipides. Wolever note en effet que les 43 yaourts nature analysés ont un IG plus faible que les 50 yaourts sucrés analysés. Cependant, cette différence ne s’explique pas par le sucre, mais plutôt par le rapport protéines/glucides, qui est plus élevé pour le yaourt nature.

Comme le yaourt a un IG plus faible que la plupart des autres aliments contenant des glucides, les auteurs concluent que le fait de consommer du yaourt plutôt que d’autres sources de protéines et de glucides peut réduire l’IG de l’alimentation et est conforme aux recommandations nutritionnelles.

Source: Wolever T MS. The Journal of Nutrition. First published June 14, 2017.

Type 2 diabetes is a chronic condition that occurs when the body doesn’t produce enough insulin, or the body’s cells develop resistance to insulin. There is an increased risk of developing it, if a relative has the condition or if an individual has an unhealthy lifestyle.

Approximately 415 million people are affected by diabetes worldwide and it is estimated this will increase to 642 million people by 2040, which puts pressure on global healthcare systems. Worried about the risk of developing diabetes? You may think how yogurt can be helpful with that so discover it below.

A 14% lower risk of diabetes with one yogurt a day

That’s the takeaway from several research commented by Prof. Jordi Salas Salvado. This highlights the importance of having yogurt as part of a healthy diet. The large-scale and robust evidence strongly suggests that yogurt intake is associated with a reduced risk of type 2 diabetes, whereas other dairy foods and consumption of total dairy did not show this association. The relationship could be linear: when the frequency of consumption of yogurt grows, the risk of developing T2D decreases.

The most recent meta-analysis reported by Salas about yogurt consumption and the risk of T2D, based on 12 prospective studies and including 438,140 individuals and 36,125 cases of incident diabetes, unveiled a 14% lower risk of T2D for a yogurt consumption around 80-125 g per day, compared with non-yogurt consumption. Interestingly, there is no evidence of a distinct effect between low-fat yogurt and plain yogurt.

Yogurt and diabetes: what’s the connection?

According to the expert, the protective effect of yogurt could be partially explained by direct effects on satiety and/or energy intake, decreasing adiposity and consequently development of insulin resistance and T2D. Dairy products, like yogurt, may also enhance the regulatory effect of insulin. Finally, another important mechanism could be probiotic properties of yogurt, that could have a positive impact on gut microbiota and the regulation of blood sugar level. Dr Salas stated «that at a time, when we have a lot of other evidence that consuming high amounts of certain foods, such as added sugars and sugary drinks, is bad for our health, it is very reassuring to have messages about other foods like yogurt, that could be good for our health.»

Want to learn more about yogurt science and blood glucose? Discover our next story here

Source: Salas-Salvado J et al. The Journal of Nutrition 2017;147:1S-10S.

Fermented foods have been produced and consumed since the development of human civilization. In this paper, M L Marco (University of California, Davis) and colleagues reviewed the evidence that fermented foods provide health benefits well-beyond the starting food materials.

The unknown properties of fermented foods

Fermented foods, such as yogurt and fermented milk, wine and beer, sauerkraut and kimchi, are made through controlled microbial growth and enzymatic conversion of major and minor food components. Since several years, there is a growing interest in their health-promoting potential. Some experts have even suggested that fermented food should be included as part of national dietary recommendations. Marco noted that recent human clinical studies on fermented foods support the possibility that the fermentation, and the contribution of microbes, in particular, may provide additional properties beyond basic nutrition. Recent relevant data suggest benefits of some fermented foods in weight management and numerous other chronic diseases.

A potential necessity for fermented foods

There still critical needs for additional fundamental research and randomized, controlled, clinical trials to evaluate the effects of different fermented foods. However, wrote the authors, the benefits of fermented food are likely greater than the sum of their individual microbial, nutritive, or bioactive components. The research could highlight the relevance, and potentially the necessity, of certain fermented foods in the human diet and justification for inclusion into national dietary guidelines.

4 reasons to eat more fermented foods like yogurt

• Fermentation can enhance or alter nutritive and health-modulating properties of food constituents.
• Microbes in fermented foods helps to digest some foods, produce vitamins like B12 and K, introduce new compounds to the foods that are delivered to the gut.
• Many of the species found in fermented foods are phylogenetically related to probiotic strains.
• Fermented foods can be an important dietary source of live microorganisms.

To learn more, read the original article.

Source: Marco M L et al. Current Opinion in Biotechnology 2017;44:94-102.