Contrôle du poids

La consommation de produits laitiers inversement associée à l’obésité infantile

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Si certaines données laissent penser que la consommation de produits laitiers aurait un effet positif sur le risque d’obésité d’infantile, le lien reste incertain à long terme. Cette revue systématique, fondée sur des études de cohorte prospectives, confirme la relation inverse entre la consommation de produits laitiers et le risque de surpoids/d’obésité chez les enfants et les adolescents.

Plus de 46 000 enfants et adolescents

L’obésité chez les enfants et les adolescents est devenue un problème de santé majeur : il est nécessaire d’identifier avec cohérence les facteurs de risque modifiables tels que les habitudes alimentaires. Dans cette optique, Lu et al. ont identifié les études répondant aux critères en effectuant des recherches intensives au moyen de deux ressources principales (PubMed and EMBASE) jusque mars 2015. Ils ont ensuite complété leur sélection avec Google Scholar ainsi que les références d’articles pertinents. Ils ont ainsi constitué un large échantillon de 46 011 enfants et adolescents répartis en dix études. La période de suivi moyenne était de 3 ans.

Un peu moins d’obésité infantile à chaque portion de produit laitier

Les résultats indiquent que la consommation de produits laitiers est inversement associée à la probabilité d’être en surpoids ou obèse : les enfants du groupe consommant le plus de produits laitiers avaient 38 % de chances en moins d’être en surpoids/obèses par rapport aux enfants du groupe qui en consomme le moins. Selon les calculs des auteurs, le pourcentage de masse corporelle diminue de 0,65 % à chaque portion quotidienne supplémentaire de produit laitier. Voilà qui indique clairement une relation inverse entre les produits laitiers et le surpoids/l’obésité. Les auteurs insistent sur la nécessité de mener de plus amples recherches afin de déterminer le type de produit laitier consommé.

Pour en savoir plus, lisez l’article original.

Source : Lu L et al. European Journal of Clinical Nutrition (2016) 70, 414–423; doi:10.1038/ejcn.2015.226; published online 10 February 2016.

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